Noël dernier, vous avez craqué : vous avez acheté son premier téléphone portable à votre enfant.
Êtes-vous sur le point de le faire pour son anniversaire, ou en prévision de son entrée au collège ?
Avoir un téléphone est aujourd’hui une obsession chez les adolescents. Pour être à la mode et populaires, ils cherchent à avoir un smartphone haut de gamme avec caméra intégrée pour prendre des photographies. Ils aimeraient aussi passer des heures à téléphoner avec leurs amis et à envoyer des messages.
Votre adolescent vous réclame un portable ? Vous vous demandez ce que cela va donner, s’il va être complètement accro, comme tous les jeunes de son âge, et pas mal d’adultes ? Est-ce le bon moment ? Va-t-il savoir gérer ? Quelles règles faut-il fixer ? Autant de questions auxquelles vous cherchez des réponses.
Quand et pourquoi acheter le premier téléphone portable de son ado ?
L’été dernier, notre fils, âgé de treize ans, nous a confié son malaise de ne pas avoir de téléphone portable, alors qu’à l’entrée en 6ème, plus de la moitié des enfants sont déjà équipés. A l’époque, nous n’avions pas jugé l’achat indispensable, même s’il rentrait à pieds du collège. A ce moment-là, il n’avait pas spécialement insisté.
Il n’y a pas d’âge idéal, ni d’âge légal, pour avoir son premier téléphone portable. Il rassure les parents, qui pensent ainsi pouvoir établir un contact permanent avec leur enfant. Cependant, il apparait surtout comme le facteur d’intégration sociale indispensable au sein d’un groupe d’amis.
Le téléphone cellulaire symbolise également l’autonomie et la liberté dont disposent les adultes. Cette quête d’autonomie, tout à fait naturelle chez l’enfant, doit cependant faire l’objet d’un questionnement, à savoir “Que vas-tu faire avec ton téléphone portable ?”
Il est important que votre enfant verbalise pourquoi il souhaite posséder un téléphone portable “rien qu’à lui”, et la manière dont il pense l’utiliser. Par exemple :
- Signaler son retard quand le fonctionnement des transports en commun est perturbé,
- C’est trop “boloss” de ne pas avoir de téléphone portable,
- Contacter ses amis par SMS pour prévoir des sorties, etc.
Quel genre de premier téléphone acheter à son enfant et quel forfait ?
Fonctions basiques du téléphone portable
Le choix du téléphone portable et du forfait dépend de votre budget, et des réponses que votre enfant aura formulées à la question : “Que vas-tu faire avec ton téléphone portable ?”
Comme le téléphone fixe, la fonction principale du téléphone mobile est de téléphoner. Mais il offre également d’autres possibilités, comme :
- envoyer des textos ;
- écouter de la musique, grâce aux hauts-parleurs ou aux écouteurs ;
- installer des applications, comme des jeux ;
- servir d’appareils-photos ;
- naviguer sur Internet…
Dans cet article, je ne vais pas vous recommander telle ou telle marque plutôt qu’une autre, pour la simple raison qu’entre le moment où je l’aurai publié, et celui où vous le lirez, il se sera peut-être écoulé plusieurs mois, et les techniques auront alors évolué, rendant mes conseils inappropriés.
Quand j’ai demandé conseil à mes neveux, plus âgés que mes enfants, ils m’ont simplement dit de choisir un modèle solide :=)
Pour la puissance du processeur (si elle est élevée l’utilisation du téléphone est réactive et fluide), la quantité de mémoire RAM (aptitude à stocker et gérer les applications), la mémoire interne (capacité de stockage), l’autonomie de la batterie de téléphone, etc, demandez à un spécialiste..
Smartphone : oui ou non ?
J’ai directement opté pour le smartphone, car ayant moi-même “galérée” de nombreuses années pour écrire des SMS avec un téléphone basique, je considérais que l’utilisation facile était prioritaire. Aujourd’hui, l’utilisation du tactile est très important et c’est un critère de choix pour choisir un téléphone mobile.
Si votre ado veut absolument un i‑phone, alors que vous-même n’avez “que” l’entrée de gamme de Wiko ou Samsung, sachez que de nombreux i‑phones d’occasion en très bon état sont en vente sur les sites dédiés.
Et Internet ?
Posez-vous cette question : passez-vous une journée sans aller sur internet ?
Si la réponses est “non,” comment comptez-vous expliquer à votre ado que lui n’y a pas droit ?
Bonne chance 😉 !
Sachez également que dès le collège, de nombreux professeurs demandent d’utiliser des environnements numériques pour les cours et pour les devoirs.
Le forfait du premier téléphone portable
Le choix du téléphone et le choix du forfait seront effectués selon des contraintes précises. N’hésitez pas à rappeler à votre enfant que posséder un téléphone portable expose à des risques :
- de vol ou de casse,
- d’addiction.
Le temps de communication pourra donc être limité, ainsi que l’accès à Internet, que cela soit par WiFi, 3G, 4G, ou toute autre nouvelle technologie à venir.
Pour éviter les accidents, vous pouvez envisager de commencer par offrir un premier smartphone sans forfait ni carte sim. Il pourra s’amuser avec, mais pas passer de coup de fil. Cela permettra de responsabiliser votre enfant avant d’avoir un téléphone complètement fonctionnel.
Pour limiter les “risques d’addiction” , votre ado devra prendre conscience qu’il y aura des règles à respecter pour utiliser son téléphone portable. Il est indispensable de définir ces règles ensemble.
Quelles règles pour l’utilisation du premier téléphone portable ?
Idées reçues
Toute personne faisant l’acquisition d’un téléphone portable se construit son propre “réseau” numérique, ou plutôt “réseau social “. Pour un ado, encore plus que pour un adulte, le danger est l’effet enfermant, voire désocialisant, vis-à-vis de la famille, induit par l’utilisation excessive de son portable.
En effet, votre ado vous a réclamé un portable non pour être connecté en permanence avec Papa et Maman, mais pour être connecté en permanence avec son réseau d’amis, existant ou à venir. Ces amis sont soit ceux qu’il rencontre tous les jours au collège ou au lycée, soit des personnes “likées” sur Instagram, FaceBook ou DeviantArt…
Votre ado pense que passer le temps qu’il veut sur son téléphone portable fait de lui une personne libre et autonome.
Expliquez-lui les dangers du téléphone portable. Loin de le rendre libre, une utilisation excessive de son smartphone va au contraire le priver de ses libertés.
Il n’aura de cesse de vérifier ses messages, ses notifications, ses “like”. Il attendra du monde numérique une approbation, qui si elle ne se produit pas, lui donnera le sentiment d’être “nul” et “rejeté.”
Par conséquent, il est essentiel de lui rappeler régulièrement que l’approbation des autres passe d’abord par le monde réel, ICI et MAINTENANT.
Nécessité d’un “contrat familial”
Chaque famille définit ses règles, selon ses principes, ses envies et ses expériences. Les règles que je vous propose ci-après sont des indications. A vous de vous les approprier ou pas, et de les modeler selon la discussion que vous aurez pris soin d’engager avec votre ado à ce sujet.
Je vous incite cependant fortement à formuler ces règles par écrit, sous forme de “contrat familial”, à faire signer par toutes les parties. Cela vous évitera de perdre votre énergie quand votre ado vous dira : “Mais on n’avait jamais dit ça. Voilà, vous changez les règles quand vous voulez et moi je ne peux rien dire !”
Notre “contrat familial”, d’abord écrit à la hâte sur une feuille de brouillon, et affiché sur le réfrigérateur, s’est retrouvé malencontreusement déchiré dans un moment de colère, quelques semaines après sa rédaction : “Ben voilà, vous n’avez plus qu’à me priver de téléphone et c’est tout. J’ai plus qu’à déchirer la feuille !”
Une fois reconstituée, cette feuille de papier a servi de structure à un nouveau contrat, signé cette fois-ci, et conservé dans le classeur “Affaires en cours”, au même endroit, par exemple, que les papiers d’inscription à la colo de l’été prochain.
Partez du principe que vous lui faites confiance, à partir du moment où votre ado signe le “contrat familial.”
Quelques suggestions de règles à mettre en place
- Définir les règles d’utilisation du téléphone portable selon la période : “semaine”, “week-end”, “vacances scolaires”.
- Déterminer la durée journalière maximale d’utilisation, selon la période : “semaine”, “week-end”, “vacances scolaires”.
- Chambre : pas de téléphone dans sa chambre pendant la nuit, même pour se réveiller le matin. Procurez-lui un radio-réveil. Même un modèle basique fera l’affaire.
- Civisme : quand il se trouve dans un lieu public ou dans les transports en commun, votre ado doit rester discret.
- Déterminer les moments pendant lesquels l’utilisation est interdite, même si “il est interdit d’interdire” 😉
- Horaires : pas avant “telle heure” le matin, plus après “telle heure” le soir.
- Repas : pas de téléphone, même posé sur la table.
- Scolarité : pas de téléphone pendant les cours, ni pendant les devoirs.
- Activités : pas de téléphone pendant que vous discutez avec lui ou pendant une activité commune.
- Déplacements : pas de téléphone sur le chemin du collège ou du lycée. Combien d’enfants avez-vous déjà évités de justesse, au volant de votre véhicule, parce qu’ils traversaient n’importe où, n’importe quand, les yeux rivés sur leur écran ?
Quand votre ado circule à pieds, à vélo, en roller, trottinette, ou tout autre moyen de locomotion pour lequel son attention est engagée pour gérer sa sécurité physique, PAS DE TELEPHONE !
Objectifs du téléphone portable
Le téléphone portable est un excellent outil de communication. Mais il ne doit ni devenir le centre de la vie de votre enfant, ni être la source de conflits familiaux permanents et démesurés.
Apprenez à votre enfant à gérer son temps de communication via une application gratuite que vous lui proposerez d’installer.
Apprenez-lui également à gérer son temps de connexion à Internet.
N’oubliez pas d’expliquer la différence entre la WiFi et la 3G / 4G pour éviter les mauvaises surprises :
N’attendez pas non plus de votre ado qu’il saisisse le lien entre les 50 Méga octets (50 Mo) du forfait basique que vous lui aurez souscrit, et les 5 Giga octets (5 Go) que son fournisseur d’accès va régulièrement lui proposer d’obtenir dès qu’il approchera sa limite de consommation. Surtout s’il a horreur des cours de Mathématiques et de Technologie 😉 .
Astuces pour contourner les règles
- Précisez à votre ado que “Durée maximale” ne veut pas dire “Durée obligatoire”.
- Tous les jours, le compteur est mis est zéro. Si votre enfant n’a pas touché à son téléphone le lundi, cela ne double pas la “durée maximale” du mardi.
- Montrez l’exemple en restreignant vos mauvaises habitudes. Ne sortez pas votre i‑phone pendant le repas, en expliquant que “Vous, vous avez le droit parce que vous êtes un adulte”.
Contrôle parental dans tous les sens du terme
Le rôle du contrôle parental n’est pas de limiter l’utilisation du téléphone portable. Elle permet de veiller à la sécurité de votre enfant, aussi bien physique que psychologique.
Votre ado a déjà eu accès à Internet via des ordinateurs ou des tablettes. La différence avec son téléphone portable, c’est qu’il sera en mode complètement “privé.”
Balayez avec lui, même si “ça le saoule”, les risques liés à la pornographie, aux images violentes, au harcèlement.
Même si tous les opérateurs proposent des outils de contrôle parental, le seul véritable contrôle parental c’est le parent.
Soyez vigilant sans pour autant lui demander sans arrêt ce qu’il fait, et restez ouvert à la discussion. Cela permettra à votre ado d’oser vous alerter en cas de dérapage : “Je me suis fais insulter sur un groupe Facebook, j’ai la haine.”
Être le premier éducateur
Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont nombreux. S’ils permettent d’échanger avec de la famille qui vit loin, ou avec les amis pendant les vacances, ils peuvent aussi être le terrain de jeu des cybers-harceleurs.
Les risques des réseaux sociaux pour les enfants
Pour comprendre ce que vit votre ado à travers son téléphone portable, il va devenir nécessaire de vous “tenir au courant”. “FaceBook” , “Instagram” , “SnapChat” , “Tik Tok“ rien de tout cela ne vous emballe. Mais ignorer ces “plus ou moins nouveaux” réseaux sociaux vous empêchera de prévenir votre enfant des risques éventuels qu’il peut y rencontrer.
Les téléphones portables sont trop souvent vecteurs de cyber harcèlement. Les jeunes s’envoient des propos injurieux, racistes, sexistes et même des photographies compromettantes. Ces risques feront l’objet d’un prochain article.
Pour votre information, l’association e‑Enfance, propose de nombreux conseils sur son site internet, des spécialistes étant joignables à un numéro vert.
Accompagner et expliquer
Quand vous lui parlerez des risques liés aux réseaux sociaux, votre ado vous dira : “Mais je ne vais pas faire n’importe quoi, vous me prenez pour un débile ?” J’ai entendu cette phrase de nombreuses fois, pour ensuite aider mon ado à trouver un moyen de sortir d’un dérapage. J’ai pu m’en rendre compte en étant “amie” ou “abonnée” à son compte.
Je ne le surveille pas, mais parfois, “je vois passer” des publications qui m’interpellent. Nous en discutons ouvertement et calmement. Je ne m’inquiète pas tant qu’il est ouvert à la discussion. Je lui explique mon point de vue, et nous trouvons une solution satisfaisante pour lui et pour nous, ses parents. Parfois, nous ne coupons pas au tonitruant “Oh ! Mais ça va, je ne pouvais pas savoir !”
Le monde des ados se déplace à “cent à l’heure”. Vos enfants sont de jeunes conducteurs. Ils ont encore besoin de votre soutien et de vos conseils, sans être jugés pour autant. Ils apprécieront votre investissement et votre intérêt pour leur univers. Vous pourriez même découvrir grâce à eux des perles sur des sujets qui vous passionnent, grâce à leurs réseaux sociaux.
Les réseaux sociaux offrent aussi de puissantes opportunités pour mettre en valeur la créativité. Je pense en particulier, pour les ados qui maitrisent un minimum l’anglais, à Deviantart, communauté artistique en ligne, sur laquelle des artistes publient leurs dessins et leurs créations.
Le premier téléphone portable est une étape importante dans la vie d’un ado. Il faut le surveiller sans le ”fliquer ”, et lui faire confiance. Et si vous lui achetez ce téléphone, n’oubliez pas que les ados aiment aussi jouer à des jeux de société : jouez avec eux !
Bon et maintenant, êtes-vous prêt pour l’achat, ou allez-vous reporter à une date ultérieure ?
Merci Carole pour cet article
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article très clair et pédagogique, J’ai pu parfois faire certaines erreurs que vous avez citées et le pire c’est que l’on ne s’en rend pas forcément compte… Nous sommes deux mamans à se poser la question (nos filles sont amies) et depuis leur rentrée au collège elles demandent un smartphone, on ne sait pas trop comment réagir à part dire “peut-être pour Noël” Mais nous n’avons pas envie de les couper du “monde” au vu de l’omniprésence des smartphones,
Donc avec son papa nous avons décidé de lui prendre un smartphone pas trop cher pour commencer, mais pour ce qui est du forfait, quand je vais sur ce genre de comparatif : https://www.touslesforfaits.fr/ il est indiqué “data” mais quels “data” seraient le mieux pour des enfants de 11 ans ? Et si je prends un forfait “limité” Est-ce que lorsqu’elle aura utilisé tout son forfait et qu’elle continue d’aller sur internet cela ne va pas justement faire augmenter la facture ? Où au contraire les forfaits limités brident complètement l’utilisation d’internet ?
En vous remerciant,
Bonjour Carole 🙂
Merci pour cet article complet, toujours d’actualité, et qui aide bien à réfléchir !…
Mon fils de bientôt 10 ans entre au collège en septembre prochain, et pour des besoins purement logistiques nous allons lui offrir un téléphone portable pour son anniversaire cet été…
Mais après mûre réflexion, nous allons opter pour un feature phone et non un smartphone.
D’abord parce qu’il n’a pas l’âge d’avoir un profil sur un quelconque réseau social, donc l’accès à internet n’est pas utile. Mais aussi parce que nous nous sommes dit que s’il apprenait déjà à gérer son crédit d’appel, ce serait déjà pas mal pour une première…! Il aura donc un téléphone simple, mais nous avons choisi un modèle “qui en jette” un peu, à la mode (le nouveau Nokia 3310 en orange, sa couleur préférée), pas trop cher donc mais solide et avec une grande autonomie de batterie. Il aura un appareil photo (modeste certes, mais quand même), de la musique et des jeux embarqués, un écran couleur… mais pas internet. Et côté forfait, un forfait 2euros / 2h d’appels sms illimités de chez Free : pas cher, et éducatif… car il va lui falloir surveiller sa consommation ! C’est là que le fameux “contrat familial” prendra toute son importance !
Si tout se passe bien, nous pensons passer au smartphone pour ses 13 ans, quand il aura l’âge de démarrer sur les réseaux sociaux… A suivre ! 🙂
Bonjour Delphine,
Effectivement, résister à la pression sociale du téléphone portable dès le plus jeune âge devient de plus en plus difficile au fil des ans.
Car nous-mêmes adultes avons du mal à lâcher notre appareil. A nous de leur montrer l’exemple de ce que nous souhaitons leur transmettre.
Ce n’est pas toujours facile, mais c’est utile pour l’avenir …
Merci Carole pour cet article
Je l’ai imprimé et ça m’a servi de fil conducteur pour échanger avec mon fils de 11 ans qui va se faire offrir un portable avec son père
Merci bcp
Waouh Marilyne !
Je suis ravie que cet article vous aide à gérer cette étape importante.
Ca devient un vrai problème en fait, que ca soit à l’école comme à la maison.
En effet, mettre des régles est plus que très important, et en tant que parents il faut arriver à s’y tenir et à ne pas squatter le canapé à regarder son écran également car on donne à ce moment là vraiment le mauvais exemple.
Après je pense qu’on peut aussi regarder du côté des options qui permettent de bloquer l’accès à certains sites ou de mettre une limite de temps par jour sur les réseaux sociaux ou sur certaines applications par exemple.
Je le fais déjà pour moi sous forme d’alerte en mode “vous venez de passer 30minutes aujourd’hui sur l’appli facebook”, ca permet de se rendre compte que je viens de perdre 30min de ma journée :s
Bonjour,
Merci beaucoup pour cet article très complet et très instructif. Nous avons “résisté” à cette pression environnante qui veut que tous les enfants soient pourvus d’un téléphone quasiment dès qu’ils le réclament!!! C’est presque un chemin de croix !
Notre fille est en 6è et nous pensons lui offrir un portable en juin pour ces 12 ans. Cette année, elle est passée par mon téléphone pour joindre ses copines mais je sens bien que ce n’est plus satisfaisant!!! Le seul avantage c’est qu’elle pouvait me faire porter le chapeau quand elle ne voulait pas répondre!!!
En tous cas, ce n’est pas si simple (et assez cher) de trouver le bon outil. Mais votre article devrait nous aider à mettre toutes les chances de notre côté pour bien démarrer dans cette nouvelle expérience ;)))
Merci pour cet article très complet et très bien expliqué ! Je me posais la question justement du type de forfait à prendre pour ne pas que l’on dépense trop et surtout ne pas voir mon fils collé à sont téléphone h24. En tout cas votre article va m’aider à bien prendre en main cette phase et avoir les bonnes “armes” pour rendre mon ado heureux :p
Merci !
Merci pour le partage :=)
Il n’est pas trop tard pour au moins discuter avec vos enfants de leur vécu et de la place du téléphone portable dans leur vie quotidienne.
Et découvrir avec eux.
Merci Carole
Dommage que mes enfants soient trop grands car le mode opératoire est parfait
Je le fais suivre à mon entourage 🙂
Bonjour François-Xavier,
Je te remercie pour ton partage.
Même si nos enfants sont des “digital natives”, je pense qu’il faut les accompagner pour prendre le recul nécessaire pour appréhender les dangers liés à l’utilisation excessive ou l’utilisation malveillante des téléphones portables.
A bientôt sur Adolescence Positive,
Carole.
Bonjour Carole, Merci pour cet article assez complet sur le sujet. Au collège, le téléphone portable est devenu un objet d’appartenance ou d’exclusion du groupe. Les ados d’aujourd’hui sont des “digital natives” et c’est pour cela que je suis assez favorable à l’achat d’un téléphone avec des règles très précises dans son utilisation. Comme vous, je trouve indispensable la discussion en ce qui concerne, par exemple, le harcèlement (sms, réseaux sociaux…) et la bonne attitude à adopter dans ce genre de situation du point de vue des parents mais aussi de l’adolescent. Récemment et grâce à la discussion nous avons pu dénouer positivement (avant qu’elle ne prenne trop d’ampleur) une affaire de harcèlement à l’école qui touchait notre plus grand.
Super article, merci Carole ! Perso je vais encore attendre un peu… 🙂
Merci Maïlys.
Je crois que s’il faut craquer, ce n’est pas avant l’entrée au collège 😉