Acheter son premier téléphone portable à son enfant : les réponses

Noël der­nier, vous avez cra­qué : vous avez ache­té son pre­mier télé­phone por­table à votre enfant.

Êtes-vous sur le point de le faire pour son anni­ver­saire, ou en pré­vi­sion de son entrée au col­lège ?

Avoir un télé­phone est aujourd’hui une obses­sion chez les ado­les­cents. Pour être à la mode et popu­laires, ils cherchent à avoir un smart­phone haut de gamme avec camé­ra inté­grée pour prendre des pho­to­gra­phies. Ils aime­raient aus­si pas­ser des heures à télé­pho­ner avec leurs amis et à envoyer des mes­sages.

Votre ado­les­cent vous réclame un por­table ? Vous vous deman­dez ce que cela va don­ner, s’il va être com­plè­te­ment accro, comme tous les jeunes de son âge, et pas mal d’adultes ? Est-ce le bon moment ? Va-t-il savoir gérer ? Quelles règles faut-il fixer ? Autant de ques­tions aux­quelles vous cher­chez des réponses.

Quand et pourquoi acheter le premier téléphone portable de son ado ?

L’é­té der­nier, notre fils, âgé de treize ans, nous a confié son malaise de ne pas avoir de télé­phone por­table, alors qu’à l’en­trée en 6ème, plus de la moi­tié des enfants sont déjà équi­pés. A l’é­poque, nous n’a­vions pas jugé l’a­chat indis­pen­sable, même s’il ren­trait à pieds du col­lège. A ce moment-là, il n’a­vait pas spé­cia­le­ment insisté.

Il n’y a pas d’âge idéal, ni d’âge légal, pour avoir son pre­mier télé­phone por­table. Il ras­sure les parents, qui pensent ain­si pou­voir éta­blir un contact per­ma­nent avec leur enfant. Cepen­dant, il appa­rait sur­tout comme le fac­teur d’intégration sociale indis­pen­sable au sein d’un groupe d’amis.

Le télé­phone cel­lu­laire sym­bo­lise éga­le­ment l’autonomie et la liber­té dont dis­posent les adultes. Cette quête d’autonomie, tout à fait natu­relle chez l’enfant, doit cepen­dant faire l’objet d’un ques­tion­ne­ment, à savoir “Que vas-tu faire avec ton télé­phone por­table ?

Il est impor­tant que votre enfant ver­ba­lise pour­quoi il sou­haite pos­sé­der un télé­phone por­tablerien qu’à lui”, et la manière dont il pense l’u­ti­li­ser. Par exemple :

  • Signa­ler son retard quand le fonc­tion­ne­ment des trans­ports en com­mun est perturbé,
  • C’est trop “boloss de ne pas avoir de télé­phone portable,
  • Contac­ter ses amis par SMS pour pré­voir des sor­ties, etc.

Quel genre de premier téléphone acheter à son enfant et quel forfait ?

Fonctions basiques du téléphone portable

Le choix du télé­phone por­table et du for­fait dépend de votre bud­get, et des réponses que votre enfant aura for­mu­lées à la ques­tion : “Que vas-tu faire avec ton télé­phone por­table ?

Comme le télé­phone fixe, la fonc­tion prin­ci­pale du télé­phone mobile est de télé­pho­ner. Mais il offre éga­le­ment d’autres pos­si­bi­li­tés, comme : 

  • envoyer des textos ;
  • écou­ter de la musique, grâce aux hauts-par­leurs ou aux écouteurs ;
  • ins­tal­ler des appli­ca­tions, comme des jeux ;
  • ser­vir d’appareils-photos ;
  • navi­guer sur Internet…

Dans cet article, je ne vais pas vous recom­man­der telle ou telle marque plu­tôt qu’une autre, pour la simple rai­son qu’entre le moment où je l’au­rai publié, et celui où vous le lirez, il se sera peut-être écou­lé plu­sieurs mois, et les tech­niques auront alors évo­lué, ren­dant mes conseils inappropriés.

Quand j’ai deman­dé conseil à mes neveux, plus âgés que mes enfants, ils m’ont sim­ple­ment dit de choi­sir un modèle solide :=)

Pour la puis­sance du pro­ces­seur (si elle est éle­vée l’u­ti­li­sa­tion du télé­phone est réac­tive et fluide), la quan­ti­té de mémoire RAM (apti­tude à sto­cker et gérer les appli­ca­tions), la mémoire interne (capa­ci­té de sto­ckage), l’auto­no­mie de la bat­te­rie de télé­phone, etc, deman­dez à un spé­cia­liste..

Smartphone : oui ou non ?

J’ai direc­te­ment opté pour le smart­phone, car ayant moi-même “galé­rée” de nom­breuses années pour écrire des SMS avec un télé­phone basique, je consi­dé­rais que l’uti­li­sa­tion facile était prio­ri­taire. Aujourd’hui, l’utilisation du tac­tile est très impor­tant et c’est un cri­tère de choix pour choi­sir un télé­phone mobile.

Si votre ado veut abso­lu­ment un i‑phone, alors que vous-même n’a­vez “que” l’en­trée de gamme de Wiko ou Sam­sung, sachez que de nom­breux i‑phones d’occa­sion en très bon état sont en vente sur les sites dédiés.

Et Internet ?

Posez-vous cette ques­tion : pas­sez-vous une jour­née sans aller sur internet ?

Si la réponses est “non,” com­ment comp­tez-vous expli­quer à votre ado que lui n’y a pas droit ?

Bonne chance 😉 !

Sachez éga­le­ment que dès le col­lège, de nom­breux pro­fes­seurs demandent d’u­ti­li­ser des envi­ron­ne­ments numé­riques pour les cours et pour les devoirs.

Le forfait du premier téléphone portable

Le choix du télé­phone et le choix du for­fait seront effec­tués selon des contraintes pré­cises. N’hé­si­tez pas à rap­pe­ler à votre enfant que pos­sé­der un télé­phone por­table expose à des risques :

  • de vol ou de casse,
  • d’addic­tion.

Le temps de com­mu­ni­ca­tion pour­ra donc être limi­té, ain­si que l’ac­cès à Inter­net, que cela soit par WiFi, 3G, 4G, ou toute autre nou­velle tech­no­lo­gie à venir.

Pour évi­ter les acci­dents, vous pou­vez envi­sa­ger de com­men­cer par offrir un pre­mier smart­phone sans for­fait ni carte sim. Il pour­ra s’amuser avec, mais pas pas­ser de coup de fil. Cela per­met­tra de res­pon­sa­bi­li­ser votre enfant avant d’avoir un télé­phone com­plè­te­ment fonctionnel.

Pour limi­ter les “risques d’addiction” , votre ado devra prendre conscience qu’il y aura des règles à res­pec­ter pour uti­li­ser son télé­phone por­table. Il est indis­pen­sable de défi­nir ces règles ensemble.

Quelles règles pour l’utilisation du premier téléphone portable ?

Idées reçues

Toute per­sonne fai­sant l’ac­qui­si­tion d’un télé­phone por­table se construit son propre “réseau” numé­rique, ou plu­tôt “réseau social “. Pour un ado, encore plus que pour un adulte, le dan­ger est l’effet enfer­mant, voire déso­cia­li­sant, vis-à-vis de la famille, induit par l’uti­li­sa­tion exces­sive de son portable.

En effet, votre ado vous a récla­mé un por­table non pour être connec­té en per­ma­nence avec Papa et Maman, mais pour être connec­té en per­ma­nence avec son réseau d’a­mis, exis­tant ou à venir. Ces amis sont soit ceux qu’il ren­contre tous les jours au col­lège ou au lycée, soit des per­sonnes “likées” sur Ins­ta­gram, Face­Book ou Devian­tArt

Votre ado pense que pas­ser le temps qu’il veut sur son télé­phone por­table fait de lui une per­sonne libre et auto­nome.

Expli­quez-lui les dan­gers du télé­phone por­table. Loin de le rendre libre, une uti­li­sa­tion exces­sive de son smart­phone va au contraire le pri­ver de ses liber­tés.

Il n’au­ra de cesse de véri­fier ses mes­sages, ses noti­fi­ca­tions, ses “like”. Il atten­dra du monde numé­rique une appro­ba­tion, qui si elle ne se pro­duit pas, lui don­ne­ra le sen­ti­ment d’être “nul” et “reje­té.”

Par consé­quent, il est essen­tiel de lui rap­pe­ler régu­liè­re­ment que l’ap­pro­ba­tion des autres passe d’a­bord par le monde réel, ICI et MAINTENANT.

Nécessité d’un “contrat familial”

Chaque famille défi­nit ses règles, selon ses prin­cipes, ses envies et ses expé­riences. Les règles que je vous pro­pose ci-après sont des indi­ca­tions. A vous de vous les appro­prier ou pas, et de les mode­ler selon la dis­cus­sion que vous aurez pris soin d’en­ga­ger avec votre ado à ce sujet.

Je vous incite cepen­dant for­te­ment à for­mu­ler ces règles par écrit, sous forme de “contrat fami­lial”, à faire signer par toutes les par­ties. Cela vous évi­te­ra de perdre votre éner­gie quand votre ado vous dira : “Mais on n’a­vait jamais dit ça. Voi­là, vous chan­gez les règles quand vous vou­lez et moi je ne peux rien dire !

Notre “contrat fami­lial”, d’a­bord écrit à la hâte sur une feuille de brouillon, et affi­ché sur le réfri­gé­ra­teur, s’est retrou­vé mal­en­con­treu­se­ment déchi­ré dans un moment de colère, quelques semaines après sa rédac­tion : “Ben voi­là, vous n’a­vez plus qu’à me pri­ver de télé­phone et c’est tout. J’ai plus qu’à déchi­rer la feuille !

Une fois recons­ti­tuée, cette feuille de papier a ser­vi de struc­ture à un nou­veau contrat, signé cette fois-ci, et conser­vé dans le clas­seur “Affaires en cours”, au même endroit, par exemple, que les papiers d’ins­crip­tion à la colo de l’é­té prochain.

Par­tez du prin­cipe que vous lui faites confiance, à par­tir du moment où votre ado signe le “contrat fami­lial.”

Quelques suggestions de règles à mettre en place

  1. Défi­nir les règles d’u­ti­li­sa­tion du télé­phone por­table selon la période : “semaine”, “week-end”, “vacances sco­laires”.
  2. Déter­mi­ner la durée jour­na­lière maxi­male d’u­ti­li­sa­tion, selon la période : “semaine”, “week-end”, “vacances sco­laires”.
  3. Chambre : pas de télé­phone dans sa chambre pen­dant la nuit, même pour se réveiller le matin. Pro­cu­rez-lui un radio-réveil. Même un modèle basique fera l’affaire.
  4. Civisme : quand il se trouve dans un lieu public ou dans les trans­ports en com­mun, votre ado doit res­ter discret.
  5. Déter­mi­ner les moments pen­dant les­quels l’u­ti­li­sa­tion est inter­dite, même si “il est inter­dit d’in­ter­dire” 😉
    • Horaires : pas avant “telle heure” le matin, plus après telle heure” le soir.
    • Repas : pas de télé­phone, même posé sur la table.
    • Sco­la­ri­té : pas de télé­phone pen­dant les cours, ni pen­dant les devoirs.
    • Acti­vi­tés : pas de télé­phone pen­dant que vous dis­cu­tez avec lui ou pen­dant une acti­vi­té commune.
    • Dépla­ce­ments : pas de télé­phone sur le che­min du col­lège ou du lycée. Com­bien d’en­fants avez-vous déjà évi­tés de jus­tesse, au volant de votre véhi­cule, parce qu’ils tra­ver­saient n’im­porte où, n’im­porte quand, les yeux rivés sur leur écran ?
      Quand votre ado cir­cule à pieds, à vélo, en rol­ler, trot­ti­nette, ou tout autre moyen de loco­mo­tion pour lequel son atten­tion est enga­gée pour gérer sa sécu­ri­té phy­sique, PAS DE TELEPHONE !

Objectifs du téléphone portable

Le télé­phone por­table est un excellent outil de com­mu­ni­ca­tion. Mais il ne doit ni deve­nir le centre de la vie de votre enfant, ni être la source de conflits fami­liaux per­ma­nents et démesurés.

Appre­nez à votre enfant à gérer son temps de com­mu­ni­ca­tion via une appli­ca­tion gra­tuite que vous lui pro­po­se­rez d’installer.

Appre­nez-lui éga­le­ment à gérer son temps de connexion à Inter­net.

N’oubliez pas d’expliquer la dif­fé­rence entre la WiFi et la 3G / 4G pour évi­ter les mau­vaises surprises :

N’at­ten­dez pas non plus de votre ado qu’il sai­sisse le lien entre les 50 Méga octets (50 Mo) du for­fait basique que vous lui aurez sous­crit, et les 5 Giga octets (5 Go) que son four­nis­seur d’ac­cès va régu­liè­re­ment lui pro­po­ser d’ob­te­nir dès qu’il appro­che­ra sa limite de consom­ma­tion. Sur­tout s’il a hor­reur des cours de Mathé­ma­tiques et de Technologie 😉 .

Astuces pour contourner les règles

  • Pré­ci­sez à votre ado que “Durée maxi­male” ne veut pas dire “Durée obli­ga­toire”.
  • Tous les jours, le comp­teur est mis est zéro. Si votre enfant n’a pas tou­ché à son télé­phone le lun­di, cela ne double pas la “durée maxi­male” du mardi.
  • Mon­trez l’exemple en restrei­gnant vos mau­vaises habi­tudes. Ne sor­tez pas votre i‑phone pen­dant le repas, en expli­quant que “Vous, vous avez le droit parce que vous êtes un adulte”.

Contrôle parental dans tous les sens du terme

Le rôle du contrôle paren­tal n’est pas de limi­ter l’utilisation du télé­phone por­table. Elle per­met de veiller à la sécu­ri­té de votre enfant, aus­si bien phy­sique que psy­cho­lo­gique.

Votre ado a déjà eu accès à Inter­net via des ordi­na­teurs ou des tablettes. La dif­fé­rence avec son télé­phone por­table, c’est qu’il sera en mode com­plè­te­ment “pri­vé.”

Balayez avec lui, même si “ça le saoule”, les risques liés à la por­no­gra­phie, aux images vio­lentes, au har­cè­le­ment.

Même si tous les opé­ra­teurs pro­posent des outils de contrôle paren­tal, le seul véri­table contrôle paren­tal c’est le parent.

Soyez vigi­lant sans pour autant lui deman­der sans arrêt ce qu’il fait, et res­tez ouvert à la dis­cus­sion. Cela per­met­tra à votre ado d’oser vous aler­ter en cas de déra­page : “Je me suis fais insul­ter sur un groupe Face­book, j’ai la haine.”

Être le premier éducateur

Aujourd’hui, les réseaux sociaux sont nom­breux. S’ils per­mettent d’échanger avec de la famille qui vit loin, ou avec les amis pen­dant les vacances, ils peuvent aus­si être le ter­rain de jeu des cybers-harceleurs.

Les risques des réseaux sociaux pour les enfants

Pour com­prendre ce que vit votre ado à tra­vers son télé­phone por­table, il va deve­nir néces­saire de vous “tenir au cou­rant”. “Face­Book” , “Ins­ta­gram” , “Snap­Chat” , “Tik Tok“ rien de tout cela ne vous emballe. Mais igno­rer ces “plus ou moins nou­veaux” réseaux sociaux vous empê­che­ra de pré­ve­nir votre enfant des risques éven­tuels qu’il peut y rencontrer.

Les télé­phones por­tables sont trop sou­vent vec­teurs de cyber har­cè­le­ment. Les jeunes s’envoient des pro­pos inju­rieuxracistessexistes et même des pho­to­gra­phies com­pro­met­tantesCes risques feront l’objet d’un pro­chain article.

Pour votre infor­ma­tion, l’as­so­cia­tion e‑Enfance, pro­pose de nom­breux conseils sur son site inter­net, des spé­cia­listes étant joi­gnables à un numé­ro vert.

Accompagner et expliquer

Quand vous lui par­le­rez des risques liés aux réseaux sociaux, votre ado vous dira : “Mais je ne vais pas faire n’im­porte quoi, vous me pre­nez pour un débile ?” J’ai enten­du cette phrase de nom­breuses fois, pour ensuite aider mon ado à trou­ver un moyen de sor­tir d’un déra­page. J’ai pu m’en rendre compte en étant “amie” ou “abon­née” à son compte.

Je ne le sur­veille pas, mais par­fois, “je vois pas­ser” des publi­ca­tions qui m’in­ter­pellent. Nous en dis­cu­tons ouver­te­ment et cal­me­ment. Je ne m’in­quiète pas tant qu’il est ouvert à la dis­cus­sion. Je lui explique mon point de vue, et nous trou­vons une solu­tion satis­fai­sante pour lui et pour nous, ses parents. Par­fois, nous ne cou­pons pas au toni­truant “Oh ! Mais ça va, je ne pou­vais pas savoir !

Le monde des ados se déplace à “cent à l’heure”. Vos enfants sont de jeunes conduc­teurs. Ils ont encore besoin de votre sou­tien et de vos conseils, sans être jugés pour autant. Ils appré­cie­ront votre inves­tis­se­ment et votre inté­rêt pour leur uni­vers. Vous pour­riez même décou­vrir grâce à eux des perles sur des sujets qui vous pas­sionnent, grâce à leurs réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux offrent aus­si de puis­santes oppor­tu­ni­tés pour mettre en valeur la créa­ti­vi­té. Je pense en par­ti­cu­lier, pour les ados qui mai­trisent un mini­mum l’an­glais, à Devian­tart, com­mu­nau­té artis­tique en ligne, sur laquelle des artistes publient leurs des­sins et leurs créations.

Le pre­mier télé­phone por­table est une étape impor­tante dans la vie d’un ado. Il faut le sur­veiller sans le ”fli­quer ”, et lui faire confiance. Et si vous lui ache­tez ce télé­phone, n’oubliez pas que les ados aiment aus­si jouer à des jeux de socié­té : jouez avec eux !

Bon et main­te­nant, êtes-vous prêt pour l’a­chat, ou allez-vous repor­ter à une date ulté­rieure ?

Bienvenue sur Adolescence Positive !

Photo de Carole Levy

Vous êtes parent, édu­ca­teur ou ani­ma­teur. Vous vous inté­res­sez par­ti­cu­liè­re­ment à la période de l’a­do­les­cence… Vous êtes au bon endroit !

Je m’ap­pelle Carole Levy et je par­tage avec vous mes appren­tis­sages, mes expé­riences et mes connais­sances.

Pour savoir pour­quoi et com­ment, je vous l’ex­plique dans “A pro­pos.”

Articles qui questionnent

15 Commentaires 

  1. Badr

    Mer­ci Carole pour cet article

  2. Clémence

    Bon­jour,
    Mer­ci beau­coup pour cet article très clair et péda­go­gique, J’ai pu par­fois faire cer­taines erreurs que vous avez citées et le pire c’est que l’on ne s’en rend pas for­cé­ment compte… Nous sommes deux mamans à se poser la ques­tion (nos filles sont amies) et depuis leur ren­trée au col­lège elles demandent un smart­phone, on ne sait pas trop com­ment réagir à part dire “peut-être pour Noël” Mais nous n’avons pas envie de les cou­per du “monde” au vu de l’omniprésence des smartphones,
    Donc avec son papa nous avons déci­dé de lui prendre un smart­phone pas trop cher pour com­men­cer, mais pour ce qui est du for­fait, quand je vais sur ce genre de com­pa­ra­tif : https://​www​.tous​les​for​faits​.fr/ il est indi­qué “data” mais quels “data” seraient le mieux pour des enfants de 11 ans ? Et si je prends un for­fait “limi­té” Est-ce que lorsqu’elle aura uti­li­sé tout son for­fait et qu’elle conti­nue d’aller sur inter­net cela ne va pas jus­te­ment faire aug­men­ter la fac­ture ? Où au contraire les for­faits limi­tés brident com­plè­te­ment l’utilisation d’internet ?
    En vous remerciant,

  3. Delphine

    Bon­jour Carole 🙂
    Mer­ci pour cet article com­plet, tou­jours d’ac­tua­li­té, et qui aide bien à réfléchir !…
    Mon fils de bien­tôt 10 ans entre au col­lège en sep­tembre pro­chain, et pour des besoins pure­ment logis­tiques nous allons lui offrir un télé­phone por­table pour son anni­ver­saire cet été…
    Mais après mûre réflexion, nous allons opter pour un fea­ture phone et non un smartphone.
    D’a­bord parce qu’il n’a pas l’âge d’a­voir un pro­fil sur un quel­conque réseau social, donc l’ac­cès à inter­net n’est pas utile. Mais aus­si parce que nous nous sommes dit que s’il appre­nait déjà à gérer son cré­dit d’ap­pel, ce serait déjà pas mal pour une pre­mière…! Il aura donc un télé­phone simple, mais nous avons choi­si un modèle “qui en jette” un peu, à la mode (le nou­veau Nokia 3310 en orange, sa cou­leur pré­fé­rée), pas trop cher donc mais solide et avec une grande auto­no­mie de bat­te­rie. Il aura un appa­reil pho­to (modeste certes, mais quand même), de la musique et des jeux embar­qués, un écran cou­leur… mais pas inter­net. Et côté for­fait, un for­fait 2euros / 2h d’ap­pels sms illi­mi­tés de chez Free : pas cher, et édu­ca­tif… car il va lui fal­loir sur­veiller sa consom­ma­tion ! C’est là que le fameux “contrat fami­lial” pren­dra toute son importance !
    Si tout se passe bien, nous pen­sons pas­ser au smart­phone pour ses 13 ans, quand il aura l’âge de démar­rer sur les réseaux sociaux… A suivre ! 🙂

    • Carole Levy

      Bon­jour Delphine,
      Effec­ti­ve­ment, résis­ter à la pres­sion sociale du télé­phone por­table dès le plus jeune âge devient de plus en plus dif­fi­cile au fil des ans.
      Car nous-mêmes adultes avons du mal à lâcher notre appa­reil. A nous de leur mon­trer l’exemple de ce que nous sou­hai­tons leur transmettre.
      Ce n’est pas tou­jours facile, mais c’est utile pour l’avenir …

  4. Marilyne

    Mer­ci Carole pour cet article
    Je l’ai impri­mé et ça m’a ser­vi de fil conduc­teur pour échan­ger avec mon fils de 11 ans qui va se faire offrir un por­table avec son père
    Mer­ci bcp

    • Carole Levy

      Waouh Mari­lyne !
      Je suis ravie que cet article vous aide à gérer cette étape importante.

  5. Guillaume

    Ca devient un vrai pro­blème en fait, que ca soit à l’é­cole comme à la maison.
    En effet, mettre des régles est plus que très impor­tant, et en tant que parents il faut arri­ver à s’y tenir et à ne pas squat­ter le cana­pé à regar­der son écran éga­le­ment car on donne à ce moment là vrai­ment le mau­vais exemple.
    Après je pense qu’on peut aus­si regar­der du côté des options qui per­mettent de blo­quer l’ac­cès à cer­tains sites ou de mettre une limite de temps par jour sur les réseaux sociaux ou sur cer­taines appli­ca­tions par exemple.
    Je le fais déjà pour moi sous forme d’a­lerte en mode “vous venez de pas­ser 30minutes aujourd’­hui sur l’ap­pli face­book”, ca per­met de se rendre compte que je viens de perdre 30min de ma jour­née :s

  6. jenny

    Bon­jour,
    Mer­ci beau­coup pour cet article très com­plet et très ins­truc­tif. Nous avons “résis­té” à cette pres­sion envi­ron­nante qui veut que tous les enfants soient pour­vus d’un télé­phone qua­si­ment dès qu’ils le réclament!!! C’est presque un che­min de croix !
    Notre fille est en 6è et nous pen­sons lui offrir un por­table en juin pour ces 12 ans. Cette année, elle est pas­sée par mon télé­phone pour joindre ses copines mais je sens bien que ce n’est plus satis­fai­sant!!! Le seul avan­tage c’est qu’elle pou­vait me faire por­ter le cha­peau quand elle ne vou­lait pas répondre!!!
    En tous cas, ce n’est pas si simple (et assez cher) de trou­ver le bon outil. Mais votre article devrait nous aider à mettre toutes les chances de notre côté pour bien démar­rer dans cette nou­velle expérience ;)))

  7. Justine

    Mer­ci pour cet article très com­plet et très bien expli­qué ! Je me posais la ques­tion jus­te­ment du type de for­fait à prendre pour ne pas que l’on dépense trop et sur­tout ne pas voir mon fils col­lé à sont télé­phone h24. En tout cas votre article va m’ai­der à bien prendre en main cette phase et avoir les bonnes “armes” pour rendre mon ado heu­reux :p

    Mer­ci !

  8. Carole Levy

    Mer­ci pour le partage :=)
    Il n’est pas trop tard pour au moins dis­cu­ter avec vos enfants de leur vécu et de la place du télé­phone por­table dans leur vie quotidienne.
    Et décou­vrir avec eux.

  9. BORTELLE

    Mer­ci Carole
    Dom­mage que mes enfants soient trop grands car le mode opé­ra­toire est parfait
    Je le fais suivre à mon entourage 🙂

  10. Carole Levy

    Bon­jour François-Xavier,

    Je te remer­cie pour ton partage.
    Même si nos enfants sont des “digi­tal natives”, je pense qu’il faut les accom­pa­gner pour prendre le recul néces­saire pour appré­hen­der les dan­gers liés à l’u­ti­li­sa­tion exces­sive ou l’u­ti­li­sa­tion mal­veillante des télé­phones portables.

    A bien­tôt sur Ado­les­cence Positive,

    Carole.

  11. Francois-Xavier

    Bon­jour Carole, Mer­ci pour cet article assez com­plet sur le sujet. Au col­lège, le télé­phone por­table est deve­nu un objet d’ap­par­te­nance ou d’ex­clu­sion du groupe. Les ados d’au­jourd’­hui sont des “digi­tal natives” et c’est pour cela que je suis assez favo­rable à l’a­chat d’un télé­phone avec des règles très pré­cises dans son uti­li­sa­tion. Comme vous, je trouve indis­pen­sable la dis­cus­sion en ce qui concerne, par exemple, le har­cè­le­ment (sms, réseaux sociaux…) et la bonne atti­tude à adop­ter dans ce genre de situa­tion du point de vue des parents mais aus­si de l’a­do­les­cent. Récem­ment et grâce à la dis­cus­sion nous avons pu dénouer posi­ti­ve­ment (avant qu’elle ne prenne trop d’am­pleur) une affaire de har­cè­le­ment à l’é­cole qui tou­chait notre plus grand.

  12. Maïlys

    Super article, mer­ci Carole ! Per­so je vais encore attendre un peu… 🙂

    • Carole Levy

      Mer­ci Maïlys.
      Je crois que s’il faut cra­quer, ce n’est pas avant l’en­trée au collège 😉

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