Une bonne transition entre collège et lycée : les 7 astuces

Crédits photo : Bru­loos

Tran­si­tion entre col­lège et lycée, votre ado­les­cent passe un cap… En tant que parents, vous allez devoir redé­fi­nir les limites avec votre enfant. Mais aus­si, accep­ter les conflits engen­drés par son envol vers l’âge adulte. Vous foca­li­ser sur le posi­tif, vous aide­ra à prendre du recul face aux bou­le­ver­se­ments qui attendent votre ado­les­cent et vous-même.

Redéfinir les limites pour une bonne transition entre collège et lycée

Votre ado­les­cent entre au lycée. C’est le moment de faire le point et de dis­cu­ter avec lui des règles non négo­ciables, comme la consom­ma­tion de drogue ou d’al­cool. Dites-lui ce que vous atten­dez de lui, et les “consé­quences logiques” s’il ne res­pecte pas ces règles.

Les règles de com­por­te­ment sans mise en dan­ger immé­diat de votre enfant, comme une chambre propre, des résul­tats sco­laires hono­rables, neuf heures de som­meil par nuit, doivent être aus­si redé­fi­nies conjoin­te­ment.

Exemple : “Si tes résul­tats sco­laires sont en baisse, pas d’au­to­ri­sa­tion de sor­tie au concert.

Votre ado­les­cent gran­dit et est en quête de sa propre iden­ti­té. Vous pou­vez lever le pied et accep­ter sa manière de s’habiller, sa coupe de che­veux déstruc­tu­rée, son voca­bu­laire fami­lier mais non ordu­rier, sa musique qui vous “casse les oreilles”.

Accepter le conflit

Vous aurez for­cé­ment des conflits avec votre ado­les­cent. Accep­tez-le comme un pas­sage néces­saire, mais pas for­cé­ment dan­ge­reux pour lui ou pour vous. Si ce conflit est modé­ré, vous faites bien votre tra­vail de parent.

Votre ado­les­cent prend ses dis­tances, il peut lui arri­ver de vous haïr : “Vous me pour­ris­sez ma vie”. Sa méta­mor­phose de l’en­fance vers l’âge adulte vous cau­se­ra des souf­frances, mal­gré l’a­mour que vous lui témoi­gnez. Sur­mon­ter cette souf­france en la rela­ti­vi­sant.

Garder en mémoire que l’humour aide toujours

Par-des­sus tout, conti­nuez à rire. L’hu­mour est la meilleure stra­té­gie pour les sol­dats et les parents d’a­do­les­cents dans les moments les plus dif­fi­ciles.

Main­te­nant que tous nos enfants sont en pri­son, nous pou­vons faire ce mer­veilleux voyage dont nous avons envie depuis des années.”

Notre fille nous a bou­sillé notre voi­ture, je vou­lais jus­te­ment m’a­che­ter ce der­nier modèle… qui déchire.”

Focaliser sur le positif

Votre ado­les­cent est à la fois angois­sé et exci­té à l’i­dée d’en­trer au lycée. Aidez-le à se foca­li­ser sur les élé­ments posi­tifs de cette transition.

Je suis si content que tu puisses conti­nuer à faire du théâtre au lycée.”

Tu vas pou­voir prendre plus de res­pon­sa­bi­li­tés et tu vas y prendre goût.”

Prendre du recul sur les grands changements au lycée

Dans les trois années à venir, votre ado­les­cent va beau­coup gran­dir, pas seule­ment phy­si­que­ment. C’est un jeune adulte en deve­nir. Réflé­chis­sez aux chan­ge­ments qui vont avoir lieu : sa voix, son appa­rence, sont atti­tude, l’in­té­rêt qu’il va por­ter aux rela­tions amou­reuses. Il va pas­ser plus de temps avec ses amis, avoir plus de pres­sion sco­laire.

Garder un front uni

Les parents doivent être sur la même lon­gueur d’onde en ce qui concerne l’é­du­ca­tion et les règles à res­pec­ter. Avant l’en­trée au lycée, ayez une conver­sa­tion avec votre conjoint (ou votre ex-conjoint), pour défi­nir ensemble vos attentes vis-à-vis de votre ado­les­cent. Cela vous évi­te­ra des réflexions du style : “Mais Papa m’a auto­ri­sé à ren­trer plus tard” ou les “Chez Maman je suis auto­ri­sé à le faire”.

Ayez éga­le­ment une conver­sa­tion avec votre ado­les­cent, pour lui spé­ci­fier ce que vous atten­dez de lui, pour connaître ses besoins, et par­ve­nir à un accord, pour qu’il ne puisse pas vous dire “Mais tu ne m’a jamais deman­dé de te pré­ve­nir si je ne ren­trais pas dîner”.

Prendre ses distances, au moins après les cours

A son retour du lycée, votre ado­les­cent a besoin d’un temps de décom­pres­sion plus impor­tant qu’au col­lège. Déjà très occu­pé à s’i­den­ti­fier à ses pairs, à la quête de sa propre iden­ti­té, il est nor­mal qu’il rentre com­plè­te­ment épui­sé. La coupe est pleine. Par-des­sus le mar­ché, il a plus de devoirs à faire à la maison.

Lais­sez-lui béné­fi­cier d’un “temps seul” après les cours, sans lui poser de ques­tions. Ne pre­nez pas la mouche s’il ne veut pas s’as­seoir avec vous et dis­cu­ter de sa jour­née. Faites-lui savoir que vous êtes dans le coin s’il veut vous par­ler plus tard. Il appré­cie­ra votre démarche, et il pen­se­ra que vous êtes à son écoute et que vous com­pre­nez ses besoins.

Et pour vous, com­ment la tran­si­tion entre col­lège et lycée s’est-elle pas­sée ?
N’hé­si­tez pas à par­ta­ger votre expé­rience dans les com­men­taires ci-dessous.

Bienvenue sur Adolescence Positive !

Photo de Carole Levy

Vous êtes parent, édu­ca­teur ou ani­ma­teur. Vous vous inté­res­sez par­ti­cu­liè­re­ment à la période de l’a­do­les­cence… Vous êtes au bon endroit !

Je m’ap­pelle Carole Levy et je par­tage avec vous mes appren­tis­sages, mes expé­riences et mes connais­sances.

Pour savoir pour­quoi et com­ment, je vous l’ex­plique dans “A pro­pos.”

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