Triomphez de vos soucis en six phases d’après Dale Carnegie

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Dans son livre “Triom­phez de vos sou­cis : Vivez que diable !”, Dale Car­ne­gie pro­pose un tra­vail sur les pen­sées pour triom­pher de ses sou­cis. Ce tra­vail s’ar­ti­cule en six phases :

  1. Mesures élé­men­taires contre les tour­ments
  2. Ana­lyse sys­té­ma­tique du tourment
  3. Com­ment bri­ser l’as­saut conti­nuel de vos sou­cis avant que les sou­cis ne vous brisent
  4. Sept façons de culti­ver une atti­tude sus­cep­tible de vous appor­ter la paix et le bonheur
  5. Gar­dez votre séré­ni­té en dépit de toutes les critiques
  6. Six manières de pré­ve­nir la fatigue et les sou­cis, de main­te­nir tou­jours son éner­gie et son courage

Évènement inter-blogueurs : “Le pouvoir de nos pensées

Cet article par­ti­cipe à l’é­vè­ne­ment men­suel du groupe de blo­gueurs “Forme Vita­li­té Bien-être” , sur le thème du mois : “Le pou­voir de nos pen­sées.” Chaque par­ti­ci­pant pré­sente sa propre approche par rap­port à ce thème, pro­po­sé par Fan­ny et Julien Guille­vic, du blog Moments de bien-être, qui ouvrent le bal avec leur article Le pou­voir de nos pen­sées.

Dans cet article, je vous pro­pose un résu­mé “à la sauce Ado­les­cence Posi­tive”, en vous don­nant des “exemples/solutions” de situa­tions dans les rela­tions parents-ado, sachant que ces “conseils” peuvent être trans­po­sées dans d’autres types de relations.

Triom­phez de vos sou­cis : Vivez que diable !” a été réédi­té sous le titre de “Com­ment domi­ner le stress et les sou­cis”.

Retrou­vez les livres de Dale Car­ne­gie dans la bou­tique Ado­les­cence Posi­tive :

Triomphez de vos soucis : les mesures élémentaires

Divisez votre existence en “compartiments étanches”

Refer­mez bien les lourdes portes de fer sur le pas­sé et sur l’avenir.

Sir William Osler

Afin de déter­mi­ner si votre exis­tence est bien com­par­ti­men­tée, posez-vous les ques­tions sui­vantes, répon­dez fran­che­ment et faites le bilan de vos réponses :

  • Ai-je ten­dance à oublier le pré­sent pour mieux me tour­men­ter au sujet de l’a­ve­nir, ou encore pour rêver de quelque jar­din enchan­té loin au-delà de l’horizon ?
  • M’ar­rive-t-il de gâcher le pré­sent en regret­tant des faits qui se sont pro­duits dans le passé ?
  • Est-ce qu’en me levant le matin, je suis bien déci­dé à “sai­sir la jour­née, à uti­li­ser au maxi­mum les vingt-quatre heures qui vont venir, afin d’en tirer le meilleur par­ti pos­sible ?
  • Pour­rais-je pro­fi­ter davan­tage de l’exis­tence en la divi­sant en “com­par­ti­ments étanches” ?
  • A quel moment dois-je entre­prendre ce tra­vail : la semaine pro­chaine ? Demain ? … Aujourd’hui ?

Exemples :

  • Si au moins j’a­vais eu une aug­men­ta­tion consé­quente cette année, je pour­rais nous payer des vacances au soleil.
  • Encore une jour­née dif­fi­cile, à gérer les colères de mon ado.
  • En ren­trant du tra­vail, je pour­rais m’ar­rê­ter quelques minutes à mi-che­min pour faire le tour du lac et prendre l’air.
  • Je le fais dès aujourd’­hui, la pré­pa­ra­tion du repas n’en est pas à quelques minutes près.

Une formule magique pour dissiper vos appréhensions

Lors­qu’une situa­tion vous pré­oc­cupe, appli­quez la for­mule magique de Willis Car­rier,” en pas­sant par les trois étapes suivantes :

  1. Déter­mi­nez de sang-froid les consé­quences les plus graves que vous ris­quez de subir, en ima­gi­nant le pire.
  2. Pré­pa­rez-vous à accep­ter, le cas échéant, l’ir­ré­mé­diable.
  3. Ensuite, effor­cez-vous, cal­me­ment, d’atté­nuer ces consé­quences extrêmes.

Exemples :

  1. Si mon ado ne fait pas ses devoirs, au pire il aura des mau­vaises notes et redou­ble­ra, se fera ren­voyer, rate­ra son bac, rate­ra sa vie.
  2. S’il a de mau­vaises notes et qu’il redouble, ce n’est pas moi que cela attein­dra le plus, enfin, nor­ma­le­ment ! Il fau­dra donc le soutenir.
  3. Une série de mau­vaises notes n’en­trainent pas un échec dans la vie.

Du mal que les soucis peuvent vous faire

Regarde la situa­tion bien en face, cesse d’a­bord de te tour­men­ter, et ensuite, fais quelque chose.

Doc­teur McCaffery

Une atti­tude confiante et joyeuse aide le corps à com­battre le mal.

Exemple : Vous êtes ten­té de ren­voyer votre ado dans sa chambre pour qu’il la range ? Pro­po­sez-lui une sor­tie détente quand il aura fini.

Analyse systématique du tourment

En vous posant ces quatre ques­tions, et en y répon­dant, vous pour­rez éli­mi­ner 50% de vos sou­cis. Cet exer­cice vous per­met­tra de ver­ba­li­ser vos tour­ments et de trou­ver des solutions :

  1. En quoi consiste la difficulté ?
  2. Quelle en est la cause ?
  3. Quelles sont les solu­tions possibles ?
  4. Laquelle d’entre elles faut-il choi­sir ?

Exemple :

  • Votre ado a du mal à se faire des amis.
  • Il n’a pas confiance en lui.
  • Vous pou­vez le mettre en avant quand il fait des efforts pour com­mu­ni­quer, invi­ter ses amis à la mai­son pour l’ai­der à créer du lien, etc.

Comment briser l’assaut continuel de vos soucis avant que les soucis ne vous brisent ?

Disputez le terrain à vos tourments

On se sent mal­heu­reux lors­qu’on a assez de loi­sirs pour se deman­der anxieu­se­ment si, oui ou non, l’on est heureux.

George Ber­nard Shaw

Retrous­sez vos manches et au tra­vail, ou aux loi­sirs actifs ! Votre sang se met­tra à cir­cu­ler, votre esprit com­men­ce­ra à fonc­tion­ner. Très rapi­de­ment, cette puis­sante mon­tée de sève vitale chas­se­ra vos tour­ments, vos cha­grins, vos pré­oc­cu­pa­tions. C’est le remède le moins coû­teux du monde, et en même temps l’un des plus effi­caces.

Règle n°1 : Occu­pez-vous constamment.

Exemple : Je suis aga­cée car j’ai encore de nom­breuses tâches ména­gères à réa­li­ser. Au lieu de râler parce que mon ado n’a pas vidé le lave-vais­selle, je m’y mets, et je lui demande cal­me­ment de m’ai­der ou de poser la table.

Gare aux petits ennuis, ce sont les plus corrosifs

Allons mes­sieurs, nous nous attar­dons trop sur des futilités.

Péri­clès

Nous arri­vons le plus sou­vent à sur­vivre d’une manière ou d’une autre aux rares tem­pêtes, ava­lanches, coups de foudre que nous réserve l’exis­tence, pour nous lais­ser miner et abattre par des petits tra­cas, les tout petits ennuis, ces ron­geurs si infimes qu’on pour­rait faci­le­ment les écra­ser entre deux doigts.

Règle n°2 : Gare aux petits ennuis, ce sont les plus corrosifs.

Exemple : Votre ado n’a pas des­cen­du la pou­belle ? Je dépose la pou­belle devant la porte d’en­trée pour signi­fier qu’elle réclame de “vider les lieux” .

Voyez les chiffres

Règle n°3 : Deman­dez-vous si d’a­près le cal­cul des pro­ba­bi­li­tés, l’é­ven­tua­li­té qui vous pré­oc­cupe tant a des chances sérieuses de se réa­li­ser ? Com­bien de chances exactement ?

Exemple : Mon ado ne m’é­coute plus en ce moment, il n’en fait qu’à sa tête. Il fini­ra dro­gué et sous les ponts.

Acceptez l’inévitable

En vous for­çant à accep­ter sans regim­ber une situa­tion iné­luc­table, vous réus­si­rez à sur­mon­ter votre angoisse et vos appré­hen­sions. A chaque fois que vous com­men­cez à vous tour­men­ter au sujet d’une chose à laquelle vous ne pou­vez rien chan­ger, haus­sez les épaules en vous disant : “N’y pense plus”. Vous consta­te­rez rapi­de­ment l’effi­ca­ci­té de cette méthode.

Règle n°4 : Accep­tez l’inévitable.

Exemple : Votre ado refuse caté­go­ri­que­ment de se cou­per les che­veux, même pour le mariage de sa cou­sine. Et pour­quoi pas, si au moins il les lave ?

Bloquez vos tourments en leur fixant une limite

La facul­té d’appré­cier tout à sa juste valeur est l’un des secrets essen­tiels d’une véri­table tran­quilli­té d’es­prit, d’une séré­ni­té par­faite. Nous pour­rions éli­mi­ner sur-le-champ cin­quante pour cent de nos tour­ments, si nous éta­blis­sions une sorte de barème, un éta­lon-or pri­vé, afin de mesu­rer, en uni­té de force ner­veuse, la valeur ou l’im­por­tance que telle ou telle chose a pour nous.

Règle n°5 : Chaque fois que vous êtes ten­té de gâcher votre force ner­veuse, arrê­tez-vous et posez-vous d’a­bord les trois ques­tions suivantes :

  • Com­bien cette chose qui me pré­oc­cupe tant vaut-elle réel­le­ment pour moi ?
  • A quel moment devrais-je pla­cer un “ordre limi­ta­tif de pertes” dans cette his­toire, et ne plus y penser ?
  • Quel est exac­te­ment le prix maxi­mum que je dois payer pour ce tour­ment ? N’au­rais-je pas déjà payé plus qu’il ne vaut ?

Exemple : Votre ado passe beau­coup trop de temps sur son télé­phone por­table. Au lieu de vous éner­ver sys­té­ma­ti­que­ment à ce pro­pos, ne vau­drait-il pas mieux dis­cu­ter avec lui de ce que vous sou­hai­te­riez ? (voir l’ar­ticle Ache­ter son pre­mier télé­phone por­table à votre enfant).

N’essayez pas de “scier la sciure”

Ne rumi­nez pas le pas­sé. Accep­tez votre défaite, en l’ins­cri­vant au compte des pertes et pro­fits, et en vous concen­trant ensuite sur vos pro­jets d’a­ve­nir. Occu­pez-vous de choses construc­tives, tan­gibles, sans plus avoir le temps ni le désir de pen­ser au pas­sé.
Tout l’or du monde et toutes les armées de l’u­ni­vers ne peuvent chan­ger le pas­sé en quoi que ce soit.

Règle n°6 : N’es­sayez pas scier la sciure

Exemple : L’an­née der­nière, votre ado vous a sou­hai­té un “Joyeux Anni­ver­saire” du bout des lèvres car vous étiez en conflit impor­tant à cette époque. Ne lui en vou­lez pas, et n’ayez pas peur que cela se reproduise.

Sept façons de cultiver une attitude susceptible de vous apporter la paix et le bonheur

Triomphez de vos soucis : luttez pour le bonheur

Une grande par­tie de ce que nous nom­mons le Mal­heur … peut être trans­for­mée en un Bon­heur tonique, par un simple chan­ge­ment de notre atti­tude men­tale. Il suf­fit d’a­ban­don­ner nos craintes, et de vou­loir lutter.

William James

Si vous vou­lez vrai­ment culti­ver une atti­tude men­tale qui vous appor­te­ra la paix et le bon­heur, sui­vez la règle suivante :

Règle n°1 : Pen­sez et agis­sez joyeu­se­ment, et vous serez heureux.

Les rancunes se paient très cher

Règle n°2 : N’es­sayez jamais de rendre la pareille à vos “enne­mis” , car en ten­tant de vous ven­ger, vous ferez beau­coup plus de mal à vous-même qu’aux per­sonnes que vous vou­lez atteindre.

Exemple : Votre ado refuse de vous accom­pa­gner à la “soi­rée théâtre” que vous aviez pré­vue en famille, sans lui deman­der son avis : ne lui en vou­lez pas tout le reste du week-end.

Ne soyez pas révolté par l’ingratitude des gens

Un homme en colère est tou­jours plein de poison.

Confu­cius

Rap­pe­lez-vous constam­ment qu’a­fin d’in­cul­quer à nos enfants le sens de la recon­nais­sance, vous devez leur en don­ner l’exemple.

Règle n°3 : Au lieu d’es­pé­rer une parole ou un geste de gra­ti­tude, et de vous indi­gner lorsque vous ne rece­vez ni l’un ni l’autre, atten­dez-vous tou­jours à l’in­gra­ti­tude la plus com­plète.

  • Sou­ve­nez-vous que, pour trou­ver le bon­heur, il faut non pas exi­ger des mani­fes­ta­tions de gra­ti­tude, mais don­ner géné­reu­se­ment pour le plai­sir de don­ner.
  • N’ou­bliez pas que la gra­ti­tude n’est pas une qua­li­té innée, mais une ver­tu acquise, “culti­vée” .

Exemple : Quand votre ado accepte enfin de des­cendre la pou­belle ou de pas­ser l’as­pi­ra­teur dans sa chambre, remerciez-le.

Donneriez-vous ce que vous possédez pour un million d’euros ?

Règle n°4 : Comp­tez vos rai­sons d’être heu­reux, et non vos malheurs.

Exemple : Mes enfants sont en bonne san­té, nous avons un toit et de quoi nous nour­rir. Nous vivons dans un pays où la liber­té d’ex­pres­sion existe, etc.

Cherchez à vous connaître vous-même, et à être vous-même

N’ou­bliez jamais que per­sonne n’est exac­te­ment comme vous.

Si vous dési­rez culti­ver une atti­tude men­tale qui vous assure une séré­ni­té par­faite et vous libère de vos tour­ments, sui­vez la règle suivante :

Règle n°5 : N’i­mi­tez pas les autres. Cher­chez à bien com­prendre votre per­son­na­li­té, et soyez vous-même.

Exemple : Vos déci­sions édu­ca­tives vis-à-vis de vos enfants ne néces­sitent pas d’être vali­dées par votre entou­rage. C’est à vous de mener votre barque sur la rivière, entre les rives du chaos et de la rigidité.

Le destin ne vous a donné qu’un citron, faites une citronnade

Sup­po­sons que vous soyez décou­ra­gé au point de croire que vous n’y arri­ve­rez jamais. Et bien essayez quand même, puisque de toutes façons, vous n’a­vez rien à perdre et tout à gagner.

Faites un effort pour les deux rai­sons suivantes :

  • Vous avez tou­jours au moins une chance de réus­sir.
  • Même si vous ne réus­sis­sez pas, la simple ten­ta­tive de trans­for­mer votre han­di­cap en avan­tage vous for­ce­ra à regar­der en avant, au lieu de constam­ment regar­der en arrière. Elle vous don­ne­ra des idées posi­tives qui chas­se­ront vos pen­sées néga­tives. Elle libè­re­ra en vous des éner­gies créa­tives et vous inci­te­ra à tra­vailler, à vous occu­per tant et si bien que vous n’au­rez plus le temps ni l’en­vie de ruminer.

Règle n°6 : Faites de votre mieux avec ce dont vous disposez

Comment se guérir de la mélancolie en quinze jours

Règle n°7 : Ces­sez de pen­ser uni­que­ment à vous-même, en pen­sant davan­tage aux autres. Faites chaque jour une bonne action qui fera naitre un sou­rire sur un visage harassé.

Si vous vou­lez vrai­ment “amé­lio­rer et égayer la vie des autres”, com­men­cez sans tar­der. Le temps passe si vite !

Exemple : Votre ado vous demande de chan­ter en karao­ké sur l’or­di­na­teur bran­ché sur la télé­vi­sion du salon, un jour de semaine, alors que ces acti­vi­tés sont habi­tuel­le­ment réser­vées au week-end. Dites oui, lais­sez tom­ber votre repas­sage ou votre conver­sa­tion sur What­sApp, et chan­tez avec lui.

Gardez votre sérénité en dépit de toutes les critiques

Dites-vous bien qu’on vous attaque parce qu’on vous jalouse

Chaque fois que vous êtes sur le point de vous cabrer sous une cri­tique injuste, rap­pe­lez-vous la règle suivante :

Règle n°1 : N’ou­bliez jamais qu’une cri­tique injuste est sou­vent un com­pli­ment indirect.

Dites-vous bien que les cri­tiques ne sont, très sou­vent, qu’une forme par­ti­cu­lière de jalou­sie.

Exemple : Votre entou­rage vous cri­tique ouver­te­ment en vous disant que vous lais­sez trop faire ce qu’il veut à votre ado, sans le punir. Selon eux, vous pas­sez votre temps à par­le­men­ter avec lui, et vous en ferez un tyran. Ne sont-ils pas jaloux du lien que vous réus­sis­sez à éta­blir avec votre enfant ?

Devenez insensible aux critiques

Règle n° 2 : Faites de votre mieux. Ensuite, ouvrez votre vieux para­pluie et pro­me­nez-vous tran­quille­ment sous l’a­verse des cri­tiques qui ne pour­ront plus vous dégou­li­ner dans le cou.

Exemple : Votre ado a mani­fes­té vis-à-vis de votre entou­rage des colères dif­fi­ciles à com­prendre. Votre famille vous somme de “faire quelque chose quand même”. Rap­pe­lez-vous, éven­tuel­le­ment rap­pe­lez-leur que c’est ce que vous faites en res­tant à son écoute.

Mes bévues

Règle n°3 : Tenez le réper­toire de vos bévues, et ins­cri­vez en regard de cha­cune d’elles, votre propre critique.

Puisque per­sonne ne sau­rait pré­tendre à la per­fec­tion, sol­li­ci­tez une cri­tique franche, utile et constructive.

Exemple : Après une période de conflits inten­sifs avec votre ado, pro­po­sez-lui une sor­tie en tête-à-tête, pour lui don­ner l’oc­ca­sion d’ex­pri­mer ses res­sen­tis, sans inter­ac­tions avec les autres membres de la famille.

Prévenir la fatigue et les soucis, maintenir son énergie et son courage

Je mesure mon effort non pas d’a­près la fatigue que je res­sens, mais d’a­près l’ab­sence de fatigue. Si, à la fin de la jour­née, je me sens par­ti­cu­liè­re­ment las, ou si mon irri­ta­bi­li­té tra­hit ma fatigue ner­veuse, je sais per­ti­nem­ment que le ren­de­ment de cette jour­née a été médiocre, aus­si bien en ce qui concerne la qua­li­té que la quan­ti­té de mon tra­vail.

Daniel Jos­se­lyn

Les causes de votre fatigue et le moyen d’y remédier

Voi­ci quatre conseils qui vous aide­ront à apprendre à vous détendre :

  • Décon­trac­tez-vous chaque fois que vous en avez l’oc­ca­sion, ne serait-ce que quelques ins­tants. Lais­sez votre corps se ramol­lir au point de res­sem­bler à une vieille chaus­sette ou à un chat.
  • Tra­vaillez autant que pos­sible dans une posi­tion confor­table. Rap­pe­lez-vous que la ten­sion mus­cu­laire pro­duit, à la longue, des dou­leurs dans les épaules et de la fatigue nerveuse.
  • Contrô­lez-vous quatre ou cinq fois par jour, en vous deman­dant : “Ne suis-je pas en train de rendre mon tra­vail plus pénible qu’il ne l’est en réa­li­té ? Ne fais-je pas appel à des muscles qui, au fond, ne devraient pas inter­ve­nir dans mon tra­vail ?” .
    Ce contrôle per­ma­nent vous per­met­tra d’ac­qué­rir plus faci­le­ment l’habi­tude de la détente, et après tout, la détente n’est qu’une habitude.
  • Exa­mi­nez-vous de nou­veau en fin de jour­née, en vous inter­ro­geant : “Jus­qu’à quel point suis-je fati­gué ? Si je suis fati­gué, ce n’est pas à cause du tra­vail intel­lec­tuel que j’ai four­ni, mais à cause de la façon dont je l’ai fait” .

Évitez la fatigue et restez jeunes !

Essayez ces exer­cices pen­dant une semaine. Vous ver­rez com­bien votre men­tal en profitera.

  • Dès que vous êtes fati­gué, éten­dez-vous à plat sur le plan­cher, en vous éti­rant le plus pos­sible. Faites cela deux fois par jour.
  • Fer­mez les yeux. En même temps, essayez la recette du pro­fes­seur John­son : “Le soleil brille, le ciel est bleu, radieux. La Nature est belle, calme, sereine, et moi, créa­ture de la Nature, je suis en unis­son avec elle” .
  • Ins­tal­lez-vous dans un fau­teuil avec un dos­sier droit. Asseyez-vous bien contre le dos­sier, en vous tenant très droit, comme une sta­tue égyp­tienne, posez vos mains, les paumes en bas, sur vos cuisses.
    Ten­dez len­te­ment vos doigts de pied, puis lais­sez-les se détendre. Puis ten­dez les muscles de vos jambes, et lais­sez-les se décon­trac­ter. Répé­tez cet exer­cice avec tous les muscles de votre corps, mon­tant len­te­ment jus­qu’à ce que vous ayez atteint la nuque. Ensuite, lais­sez tom­ber la tête, faites-là rou­ler lour­de­ment, comme si elle était un bal­lon. Dites conti­nuel­le­ment à vos muscles : “Lais­sez-vous aller … Lais­sez-vous aller”.
  • Cal­mez vos nerfs en res­pi­rant len­te­ment, régu­liè­re­ment, profondément.
  • Pen­sez aux rides et aux plis de votre visage, et lis­sez-les. Relâ­chez les barres d’in­quié­tude qui burinent votre front et entourent les coins de votre bouche. Faites cela deux fois par jour.

Quatre conseils utiles pour organiser votre travail

L’ordre est la pre­mière loi du Ciel.

Pope

Prin­cipe n°1 : Débar­ras­sez votre bureau de tous les papiers ne concer­nant pas le tra­vail de la jour­née.

Prin­cipe n°2 : Accom­plis­sez vos tâches dans l’ordre de leur impor­tance.

Prin­cipe n°3 : Lorsque vous vous trou­vez devant un pro­blème, résol­vez-le sur le champ, si vous êtes en pos­ses­sion de tous les élé­ments nécessaires.

Prin­cipe n°4 : Appre­nez à orga­ni­ser, à délé­guer une par­tie de vos pou­voirs, à diri­ger et à surveiller.

Comment chasser l’ennui qui fait naitre la fatigue, les soucis et les ressentiments

Notre vie est ce que nos pen­sées en font. En vous encou­ra­geant vous-même, vous pou­vez don­ner à vos pen­sées une orien­ta­tion nou­velle, vers le cou­rage et le bon­heur, vers la puis­sance et la séré­ni­té.

Réveillez-vous men­ta­le­ment, arra­chez-vous de cette tor­peur dans laquelle tant d’hommes vivent conti­nuel­le­ment. Ce qu’il vous faut sur­tout, ce sont quelques exer­cices men­taux, répé­tés chaque matin, afin de vous sti­mu­ler, de vous inci­ter à l’ac­tion.

Si vous souffrez d’insomnie, ne vous en inquiétez pas trop

Appli­quez les quatre règles suivantes :

  • Si vous ne pou­vez pas dor­mir, sui­vez l’exemple de Samuel Unter­meyer. Levez-vous, tra­vaillez ou lisez jus­qu’à ce que vous ayez envie de dor­mir.
  • Rap­pe­lez-vous que per­sonne n’est encore mort par manque de som­meil. En géné­ral, la crainte de ne pou­voir dor­mir cause bien plus de ravages que l’insomnie.
  • Décon­trac­tez votre corps.
  • Faites des exer­cices phy­siques. Fati­guez-vous tant et si bien que vous ne puis­siez plus résis­ter au sommeil.

Bon, lequel de vos tour­ments allez-vous éra­di­quer cette semaine ?
Vous aus­si, Triom­phez de vos sou­cis : par­ta­gez votre défi dans les commentaires !

Commander le livre “Comment dominer le stress et les soucis”

Triom­phez de vos sou­cis : Vivez que diable !” de Dale Car­ne­gie a été réédi­té en 2005 sous le titre de “Com­ment domi­ner le stress et les sou­cis”.

Comment dominer le stress et les soucis

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Com­ment amé­lio­rer votre qua­li­té de vie en agis­sant sur le stress et la cause de vos sou­cis. Je vous explique, dans mon article “Triom­phez de vos sou­cis en six phases d’a­près Dale Car­ne­gie”, com­ment trans­po­ser les astuces de ce livre à vos rela­tions parent-ado. 

Bienvenue sur Adolescence Positive !

Photo de Carole Levy

Vous êtes parent, édu­ca­teur ou ani­ma­teur. Vous vous inté­res­sez par­ti­cu­liè­re­ment à la période de l’a­do­les­cence… Vous êtes au bon endroit !

Je m’ap­pelle Carole Levy et je par­tage avec vous mes appren­tis­sages, mes expé­riences et mes connais­sances.

Pour savoir pour­quoi et com­ment, je vous l’ex­plique dans “A pro­pos.”

Articles qui questionnent

2 Commentaires 

  1. Guillaume

    Mer­ci pour cet article super complet !
    “Ana­lyse sys­té­ma­tique du tour­ment” : ça me fait beau­coup de bien de les ana­ly­ser selon une trame proche de celle que tu pro­poses. Je com­plète par une sug­ges­tion : ver­ba­li­ser cette ana­lyse auprès d’un ami, cela a fait des miracles pour moi !

    • Carole Levy

      Bon­jour Guillaume,

      Mer­ci pour ton retour et pour ta suggestion.
      Pou­voir ver­ba­li­ser auprès d’un ami est aus­si une aide précieuse.
      A bien­tôt sur Ado­les­cence Positive.

      Carole.

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